27/03/2020 : observation individuelle - Labassère
Disciotis venosa
Elle est en forme de coupe. L'intérieur est veiné, comme l'indique son nom latin. Elle a une odeur forte d'eau de javel sur le frais. Elle affectionne les endroits frais et ouverts. Les morilles peuvent pousser sur le même site mais ce n'est pas toujours vrai, de nombreux sites à Disciotis venosa n'ont jamais vu pousser de morilles.
Maurice Pelissier
- Clics : 577
23/03/2020 : observation inividuelle - Laroin
Ciborinia camelliae Kohn
Trouvé sous mes camélias, greffés sur les restes de fleurs présents dans la litière, j'ai été tout d'abord ravi de trouver un champignon à étudier pendant le confinement.
J'ai vite déchanté en apprenant qu'il s'agissait d'une espèce qui fait pourrir les fleurs du camélia et qui a fait l'objet d'une lutte féroce pour éviter sa propagation au siècle dernier aux Etats-Unis principalement, en vain. Identification Bernette.
Robert Cazenave
- Clics : 416
14/03/2020 : Sortie mycologique - Bois de Séméac
Douze participants se sont retrouvés pour cette première sortie.
Il avait bien plu les jours précédents, mais le ciel était clément et la température douce ce samedi. Tout concourait à faire de cette recherche un moment aussi agréable qu'enrichissant.
Une belle journée, donc, pour des mycologues dans un sous-bois bien humide et riche en espèces diverses puisque nous avons pu en observer plus de soixante-dix.
Nous nous sommes rendus ensuite au local pour le pique-nique et la détermination, pour laquelle nous disposions ainsi du matériel et de la littérature dont nous pouvions avoir besoin. Ainsi certaines identifications ont pu être directement confirmées au microscope.
La saison commence particulièrement bien !
Liste et diaporama des espèces.
- Clics : 635
07/12/2019 : Sortie mycologique - Puydarrieux
Un beau festival d'amanites !
(Photos issues de la base de MYCOBIG, non de la sortie)
Pas forcément des plus jolies, pas des plus spectaculaires, pas des plus photogéniques, contrairement à celles qu'on expose ici, mais bien présentes. Et pour aller des plus toxiques à l'un de nos meilleurs comestibles : phalloides, pantherina, muscaria, (et en deux variétés, s'il vous plaît, aureola et flavivolvata), junquillea puis citrina (cette dernière en double exemplaire avec la forme alba) et enfin, cerise sur le gâteau, rubescens (en deux variétés encore avec annulosulfurea).
Tout ce petit monde était bien imbibé d'eau, bien délavé pour ce qui concerne plusieurs individus, et si la golmotte offrait encore quelques individus comestibles, les autres sont de toute façon à éviter, impérativement pour la première si vous aimez la vie et soigneusement pour les deux suivantes si votre santé vous est chère. Quant à junquillea et citrina, les risques sont moins importants, la toxicité moins grande, mais on n'a aucune chance d'y prendre aucun plaisir ; les mycologues conseillent fortement d'éviter.
À défaut donc de régaler les mycophages, ces amanites ont offert aux mycologues de quoi se faire plaisir.
En revanche, les gourmands ont pu se régaler avec la chanterelle en tube, bien présente également et quelques cèpes aussi, assez rares cependant et plus très frais.
Nous avons trouvé bien sûr d'autres espèces puisque, comme vous le verrez sur la liste, nous en avons déterminé plus de cinquante.
Les oiseaux étaient bien là aussi...
(Photos prises lors de la sortie)
...et dans les champs de maïs moissonnés aux alentours, les grues glanaient et nous régalaient de temps en temps de leurs... comment dit-on déjà quand on parle du chant des oiseaux... chants mélodieux ? pour les grues aussi ? (En fait, me souffle Robert, la grue "trompette", "craque" ou "craquette")
En tout cas, leur envol vers 16 h, pour regagner le lac nous a donné un spectacle magnifique. Les oies aussi étaient de la fête, et leur vol plus ordonné, majesteux, a inspiré nos photographes.
Une excellente journée.
Liste et diaporama des espèces / diaporama privé
- Clics : 525
Page 44 sur 70